La forêt bisontine représente 1/3 de la surface communale et intègre les massifs de Chailluz, des collines bisontines, le bois d’Alglans sur la commune de la Vèze. Présenté au conseil municipal par l’adjointe Fabienne Brauchli en charge de la transition écologique, le rapport fera état du programme de coupes et de travaux forestiers pour l’année 2023.
Une forêt productive
Les coupes de feuillus réalisées ont pour objectif "d'améliorer les peuplements matures et d'ouvrir des espaces forestiers pour faciliter la régénération forestière". À cela s'ajoute des coupes sanitaires dans les peuplements feuillus et résineux pour faire face aux sécheresses estivales. Concernant la vente de ces bois, la ville a fait le choix de "privilégier les modes de vente des bois par contrat d'approvisionnement permettant de garantir la première transformation des bois sur le territoire régional et d'éviter ainsi l'envoi des bois à l'étranger". Des études sont d'ailleurs en cours pour permettre à la forêt de Chailluz de produire les bois de construction pour les projets de réhabilitation lourde des écoles et bâtiments de la ville.
Un besoin de s'adapter au changement climatique
Une réflexion a également lieu avec l’ONF sur les choix d’essences à planter à l’avenir. "Avec la sécheresse, les arbres sont fragilisés par le manque d’eau et sont plus sensibles aux maladies et aux parasites donc la gestion de nos forêts se complexifie de plus en plus" nous a expliqué l’adjointe. Les résineux étant de moins en moins résistants à la sécheresse, le choix pourrait donc s’orienter davantage sur des essences d’origines méditerranéennes.
Des conditions d'accueil du public améliorées
Enfin, le bilan concernant la mise en place du schéma d’accueil du public en foret de Chailluz est plutôt bon. L’aménagement d’aires de stationnement en périphérie du massif de Chailluz a été particulièrement apprécié tout comme "la suppression des poubelles en forêt a eu un impact très positif". La mesure a été particulièrement bien respectée lors de cette saison estivale "ce qui a considérablement réduit le temps de ramassage des déchets et le volume de ceux-ci" nous a signalé Fabienne Brauchli. Quasiment aucun dépôt sauvage de déchets n’a été constaté "cela veut dire que les gens ont intégré le fait que l’on pouvait venir avec son pique-nique et repartir avec ses déchets à la maison pour les jeter. Avant il était plutôt de coutume de tout laisser sur place".