Les faits se sont déroulés aux alentours de 02h35, lorsque le centre d’information et de commandement (CIC) de la police nationale a reçu un appel d’un homme déclarant s’être fait voler son vélo. Rapidement, son discours s’est dégradé et, après lui avoir suggéré de se rendre au commissariat pour déposer plainte, il a commencé à insulter l’opérateur du CIC. La communication a alors été interrompue.
Peu après, l’individu a rappelé le centre d’urgence et s’est adressé à un second opérateur en le menaçant directement. Il a affirmé qu’il se rendait immédiatement au commissariat, armé d’”une machette”, avec l’intention de "tuer" son interlocuteur. Face à la gravité de ces propos, le chef de poste a été averti et des patrouilles ont été déployées en urgence aux abords du commissariat pour prévenir tout risque d’agression.
L’homme a finalement été localisé et contrôlé par les forces de l’ordre au niveau du pont Canot, soit à quelques dizaines de mètres du commissariat. À leur arrivée, les policiers ont constaté qu’il venait de jeter un cutter dans l’herbe. L’individu, âgé de 22 ans, a été interpellé et placé en garde à vue différée en raison de son état d’alcoolisation avancé, mesuré à 0,98 mg/L d’air expiré.
Durant sa garde à vue, l’homme a reconnu les faits qui lui étaient reprochés. Il a été libéré à 18h10 le même jour, avec une convocation en justice en juillet 2025 dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC).