La vocation chronométrique de Besançon va-t-elle renaître ? C’est en tout cas ce qu’espèrent les responsables de l’Observatoire qui vient de délivrer à une montre le titre de chronomètre mécanique.
Ce modèle fabriqué par l’artisan finlandais Kari Voutilainen, lauréat du grand prix de l’horlogerie de Genève, a été acheté quelque 30000 euros par un jeune financier d’origine brésilienne installé à New-York. Les deux hommes étaient à Besançon hier pour l’évènement.
« La certification chronométrique est un gage de précision et une source de prestige indiscutables pour une montre mécanique. Appuyé sur un héritage séculaire, l’Observatoire de Besançon entend redonner à son activité de contrôle la place qui fut la sienne dès les origines à la fin du 19ème siècle », explique le directeur de l’institution.
Le déferlement de la montre à quartz dans les années 70 a fortement réduit l’activité de la certification, mais elle n’a jamais complètement disparu. La pérennité des instruments de mesure, des méthodes et des savoir-faire n’a donc pas disparu.