"Ca fait plus de 5 ans que des faits de carences de management de la part du directeur de la maison de quartier sont relevés par les agents", nous explique Jean-François Longaretti, secrétaire départemental mairie et CAGB Force ouvrière. "En tant que directeur, il devrait prendre position, soutenir les équipes, etc., mais il n'assure pas ses fonctions".
Le "ras-le-bol s'est installé"
Ces cinq dernières années, "il y a eu des hauts et des bas", mais aujourd'hui, le "ras-le-bol s'est installé". Les agents ont décidé de faire de grève. "Ils en ont marre, ils arrivent à saturation et souhaite que leur directeur suive une médiation, un coaching pour diriger ses équipes comme un directeur", souligne Jean-François Longaretti.
"Nous avons pris très au sérieux les souffrances au travail de l'équipe d'agents qui nous ont été communiquées", souligne Christian Schwartz, directeur général adjoint des services à la population à la Ville de Besançon. "Nous avons noté qu'il y avait des problèmes de management, mais pas uniquement puisque nous avons également retenu des questions plus globales quant aux moyens de travail", ajoute-t-il.
Une médiation et un plan d'action en septembre 2018
Lundi après-midi, l'équipe d'agents a été reçue par la direction de la vie de quartier à la Ville de Besançon. Il a été convenu la mise en place d'une médiation avec les agents et le directeur de la maison de quartier en septembre 2018. Dans ce cadre, la Ville de Besançon invitera un interlocuteur professionnel capable de proposer un plan d'action. "Ce plan d'action pourra être réalisé dès que nous aurons des éléments concrets", précise Christian Schwartz.