"Ce déficit n’impacte pas l’agglomération"
L’agglomération de Besançon a signé en 2011 un contrat pour l’exploitation de son réseau Ginko avec la société Besançon Mobilités qui appartient à 100% au groupe de transports Transdev. Depuis la signature, la CAGB s’acquitte d’une contribution forfaitaire auprès de la société. En bref, la collectivité verse la différence entre les dépenses dites forfaitaires (d’un montant ou d’un pourcentage définit par le contrat) et les recettes. De plus, dans cette convention il est indiqué que Besançon Mobilités "assume le risque industriel et commerciales liés à l’exploitation".
Pour faire clair, l’agglo a signé un contrat avec Besançon Mobilités et elle doit lui versé un montant mais ne doit en aucun cas rembourser son déficit ou équilibrer son budget. Cette charge revient seulement à Besançon Mobilités, c’est pourquoi Michel Loyat, vice-président en charge des transports assure que ce déficit abyssal de plus de 6 millions d’euros "n’impacte pas l’agglomération" qui va continuer à verser sa contribution forfaitaire.
Comment un tel déficit a pu arriver ?
Selon l’élu de l’agglomération, Besançon Mobilités auraient surestimées les recettes liées au réseau de transports Ginko. Tout d’abord, lors des travaux du tramway en 2014, la société de gestion avaient indiqué dans leurs prévisions que ces recettes allaient augmenter, "surprenant, nous confie Michel Loyat, car en principe lorqu’il y a des travaux les recettes baissent et c’est qu’il s’est passé". De plus certaines charges ont été revues à la hausse, ce qui auraient creusé un peu plus le déficit.
Un nouveau contrat en 2017
Au 31 décembre 2017, le contrat entre l’agglomération et Besançon Mobilités arrivera à son terme. La CAGB lancera de nouveau un appel d’offre et "étudiera tous les contrats qui lui seront proposés" explique Michel Loyat, vice-président en charge des transports à l'agglomération de Besançon. Pour autant, "la CAGB se remet en question et entame une recherche d’optimisation du réseau en terme d’efficacité mais aussi en terme de rentablité", indique, Michel Loyat. "Nous avons engagé un bureau d’étude afin de mener un travail appronfondi pour réorganiser notre service" conlue l'élu du Grand Besançon.