Besançon : mêlé à un trafic de stupéfiants il saute par la fenêtre et échappe aux policiers

Le 17 décembre 2024, une surveillance policière dans la Cité des Montboucons de Besançon a permis de mettre à jour un trafic de stupéfiants. Le principal mis en cause dans cette affaire a pourtant réussi à échapper aux policiers et est actuellement toujours recherché.

© Élodie R.

Durant la surveillance, un individu défavorablement connu des services de police a été aperçu en train de procéder à une transaction devant un immeuble des Montboucons. L’acheteur a été interpellé et placé en garde à vue pour son acquisition d’1 g d’héroïne. 

Pour tenter d’appréhender le dealer, les policiers ont décidé d’entrer dans l’appartement du suspect, mais à la vue des policiers, le vendeur sautait immédiatement par la fenêtre de la chambre et parvenait à s’enfuir. Restée dans l’appartement, sa petite amie était néanmoins interpellée et placée en garde à vue.

Une cave monopolisée pour le trafic

La perquisition menée dans l'appartement a permis de découvrir de l’héroïne et de la cocaïne, ainsi que de l’argent. Mobilisé sur les lieux, le chien des stups a également marqué l’une des caves n’appartenant pas à l’intéressé. À l’intérieur de celle-ci, les policiers ont découvert une compteuse à billets, deux trottinettes électriques, deux vélos, 123,12 grammes de cocaïne et 957 grammes de poudre blanche servant de produit de coupe. 

Interrogé par les policiers, le propriétaire de la cave déclarait avoir perdu ses clefs et reconnaissait ne plus jouir de son local. Il a été rapidement mis hors de cause par l’enquête.  

Le suspect toujours en fuite

Le consommateur interpellé, a lui, reconnu avoir acheté environ 80 grammes d’héroïne et 2 grammes de cocaïne depuis septembre 2024 au locataire en fuite. Un second client, confondu par l’identification d’un badge découvert en perquisition, aurait déclaré que le mis en cause lui avait fourni 80 grammes de cocaïne depuis 9 mois environ gratuitement et en échange de relations sexuelles. 

Une diffusion du principal mis en cause était transmise aux divers équipages mais à ce jour, les recherches pour tenter de le localiser se sont avérées vaines. Le consommateur a été notifié d’une ordonnance pénale tandis que la petite amie et le second client ont été laissés libres. 

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