"Une dizaine d'étudiants rejoints par une cinquantaine de manifestants" ont bloqué l'école pour protester contre la réforme des retraites, mais aussi les violences policières. "Je suis allée à leur rencontre et j'ai constaté que le dialogue était difficile dans un premier temps. Par la suite, j'ai pu échanger avec un certain nombre d'entre eux malgré un contexte tendu", indique la députée.
"Certains nous demandent de trahir les engagements pris devant les Français"
Elle explique également que "Cette réforme des retraites est en discussion depuis de longs mois avec les partenaires sociaux ; les négociations se poursuivent et des compromis ont pu être trouvés, et ce, avant même que le projet de loi ne soit débattu au Parlement. Le passage à un système à point n’est d’ailleurs pas une surprise, mais un engagement du candidat Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle. Aujourd’hui certains nous demandent de trahir les engagements pris devant les Français."
"Il n’y a aucune complaisance, encore moins de violences sciemment organisées par l’État"
Au sujet des violences policières, la position de la députée est "claire", précise-t-elle : "les images que nous avons vu tourner en boucle ces dernières semaines sont inacceptables et inacceptées. Le ministre de l’Intérieur et le Premier ministre ont d’ailleurs rappelé que si un usage disproportionné de la force était avéré, il devait y avoir enquête et sanction. Il n’y a aucune complaisance, encore moins de violences sciemment organisées par l’État.
Des comportements individuels ne doivent pas venir entacher le professionnalisme et l’engagement de tous ceux qui accomplissent avec courage leur mission au quotidien."
"Ces méthodes d'intimidation perpétrées par des groupes d'individus mettent à mal notre démocratie"
La référente départementale de La République en marche du Doubs Margot Brisson "condamne fermement ces actes de vandalisme et ces méthodes d'intimidation répétées perpétrés par des groupes d'individus qui mettent à mal notre démocratie."