Suite à plusieurs dépôts de plainte de voisins et de la propriétaire de la bâtisse, une procédure d'expulsion a été engagée depuis septembre 2017. Odeurs pestilancielles et bruit, tels sont principaux désagréments dénoncés par le voisinage.
La trêve hivernale, composante de la loi Duflot s'étant achevée le 30 avril dernier, une quinzaine de policiers et un huissier de justice ont procédé, dans le calme, à l'expulsion de plusieurs familles qui occupaient illégalement une maison depuis plusieurs mois.
Des excréments dans le jardin, des feux à l'intérieur…
Sur les lieux, l'odeur est insoutenable : des excréments recouvrent le jardin, les conditions d'hygiène des occupants sont catastrophiques. Pour se chauffer, ils allumaient des feux et des chaudières fabriquées de bric et de broc. Tout a été saccagé, la maison est inhabitable.
Des familles avec des enfants en bas âge y ont vécu.
Un individu interpellé
Ce matin, elles ont été emmenées au commissariat pour procéder à leur identification. Un individu a été interpellé alors qu'il est soumis à une interdiction de territoire bisontin pendant 6 ans.
Un menuisier a été mobilisé sur place pour "sécuriser les lieux et particulièrement pour la sécurité d'éventuels autres squatteurs" en condamnant chaque accès avec des palissades.
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En novembre dernier, suite à un dépôt de plainte pour agression sexuelle d'une femme s'étant liée d'amitié avec un squatteur, les policiers avaient procédé au contrôle d'identité d'une quinzaine de squatteurs roumains dans cette maison. Un homme, suspecté d'agression sexuelle, avait été interpellé. Par ailleurs, plusieurs squatteurs sans papier avaient été dans l'obligation de quitter le territoire français d'ici décembre ou de régulariser leur situation.