Dans de nombreuses villes de France, à la suite de la publication du GIEC (publié le 9 août dernier) et à la veille de la COP 26, des citoyennes et citoyens ont choisi de s'asseoir, seuls, en bloquant des rues, des routes afin d'"exprimer leur peur et l'angoisse qu'elles ressentent face à l'inaction de notre gouvernement", rapporte l'association Exctinction Rebellion dans un communiqué.
A Besançon, la personne qui s'est immobilisée sur le quai de Strasbourg portait une pancarte où il était écrit un message personnel : "Pénurie d'eau, famines, je suis terrifiée par les conséquences du réchauffement climatique." Certains passants ont tenté de déplacer cette femme, sans succès. D'autres lui ont apporté leur soutien. Elle s'est finalement levée pour laisser passer un bus de ville conformément à ce qu'elle avait décidé en amont.
Ce type d'action s'est également déroulée à Paris, Bordeaux, Annecy, Toulouse, Lyon ou encore Limoges.
Exctinction Rebellion explique que cette action de désobéissance civile non violente "se veut un moyen d'alerter de l'ampleur du désastre climatique vers lequel nous nous dirigeons, alors même qu'aucune réponse politique sérieuse n'est envisagée."