Jean-Baptiste Aubry, le riverain, nous explique qu'à 23 h 40, "des bruits de pelleteuse ressemblant à un marteau piqueur ont retenti jusqu'à au moins 1 heure du matin". Et d'ajouter que "ça, c'était nouveau, car d'habitude, les travaux s'arrêtent plus tôt et redémarrent à 6 heures le lendemain."
Pas facile de trouver le sommeil dans ces cas-là, y compris pour les bambins. "Mon enfant pleurait, je n'arrivais pas non plus à dormir…", la nuit a été agitée pour la petite famille.
"Tout le monde n'est pas parti en vacances cette semaine !"
Jean-Baptiste nous dit que "la journée, on a les travaux, on a le bruit, on a les bouchons, et si on ne nous laisse pas dormir la nuit pour supporter tout ça…" En indiquant : "je comprends que la ville profite de la période de vacances pour faire des travaux, mais tout le monde n'est pas parti en vacances cette semaine !"
Enfin, même s'il regarde régulièrement le tableau d'affichage de son immeuble et qu'il a toujours été informé des travaux de nuit jusqu'à présent, il semblerait qu'il y ait eu un couac sur ce coup-là. "Je n'ai pas le souvenir d'avoir vu ou lu cette information quelque part, je n'ai vu aucune affiche en bas de mon immeuble, à moins qu'un voisin l'ait arraché avant que je puisse en prendre connaissance…", nous précise Jean-Baptiste. Il ne pense pas avoir entendu des travaux de nuit aussi bruyants jusqu'à cette nuit.
Réponse du Grand Besançon : "ça ne se reproduira plus"
Nous avons contacté Pascal Gudefin, directeur du Département Mobilités au Grand Besançon : "Oui, il y a eu du bruit cette nuit place Leclerc. Nous avions évoqué cette partie des travaux en réunion publique le 6 juillet dernier mais en effet, il n'y a pas eu d'information spécifique relative à cette nuit-là. J'ai également reçu des plaintes ce matin de riverains qui n'étaient pas contents. Mais ça ne se reproduira plus."
Il explique qu'"actuellement, les dates sont très contraintes : il fallait continuer les travaux avant la fermeture imminente de la place Leclerc (du 24 au 28 juillet). L'entreprise qui s'occupe de ces travaux n'imaginait pas et nous n'imaginions pas que ça allait finir aussi tard."