Il reprochait au parti de l’avoir été évincé d’une manière non réglementaire en 2005 à la suite d’une motion de défiance de ses camarades lui reprochant de confondre dépenses de fonction et dépenses personnelles.
En 2007, Benjamin Gaillard avait porté plainte contre le PS pour «révocation injustifiée». Il avait été débouté en première instance en 2009. Il a eu plus de chance en appel puisque la cour bisontine a condamné le PS jurassien à verser 5 000 euros de dommages et intérêts à Benjamin Gaillard, plus 2 500 euros de frais de justice
Cette décision concerne uniquement la forme. L’éviction de Benjamin Gaillard aurait dû être prise par Solférino après une réunion de la commission nationale des conflits du PS. La question sur d’éventuelles malversations n’a pas été abordée par la cour d’appel.
Jean Auvillain, ancien premier fédéral qui a succédé à Benjamin Gaillard à la tête du PS jurassien en 2005, constate dans les colonnes du Progrès que « devant la justice tous les débats ont tourné autour des statuts, la question du pourquoi n’a jamais été évoquée ».