Selon le syndicat CFE-CGC, 62 suppressions de postes sur 125 sont prévues dans cette entité, General Electric Energy Services France. Contactée, la direction du conglomérat américain évoque "la suppression d'au maximum 50 postes actuellement occupés" afin de "rétablir la compétitivité" de l'activité.
Des effectifs qui passeraient de 150 en 2022 à 63 en 2024
Ce plan de sauvegarde de l'emploi a été lancé le 7 juillet, quelques semaines après la finalisation d'un précédent plan, qui avait déjà réduit les effectifs français. Selon le syndicat, le plan vise la suppression de 380 postes en Europe, sur 2.300 salariés. Proportionnellement, la France est le pays le plus touché, avec des effectifs qui passeraient de 150 en 2022 à 63 en 2024, selon Florent Karcher, secrétaire du comité social et économique (CSE), syndiqué à la CFE-CGC.
"Une ribambelle de mauvais chiffres pour justifier le plan"
L'entité dispose de bureaux à en région parisienne, à Belfort et à Nantes (Loire-Atlantique), qui répondent aux appels d'offres de parcs éoliens. Elle compte aussi huit bases de maintenance dans l'Hexagone. "Ils nous ont sorti une ribambelle de mauvais chiffres et de mauvaises perspectives pour justifier le plan", dénonce le délégué syndical. Les salariés sont d'autant plus exaspérés que les dynamiques autour de l'énergie renouvelable sont excellentes.
Selon le cabinet Secafi, cité par Florent Karcher, l'éolien terrestre est sur une croissance annuelle de 5% par an sur 30 ans. La période d'informations-consultation sur le PSE se termine fin octobre. "Nous mesurons l'inquiétude des équipes concernées par ce projet et nous mettrons tout en oeuvre pour accompagner individuellement tous nos collaborateurs impactés afin de trouver une solution pour chacun", promet la direction.
(AFP)