Barbara Romagnan, candidate PS sur la première circonscription du Doubs

La députée PS sortante, souvent réputée comme « frondeuse » sous le quinquennat de François Hollande, s’est présentee sur la première circonscription du Doubs (Besançon Ouest). Lors du premier tour des élections législatives le 11 juin dernier, Barbara Romagnan est arrivée en deuxième position, juste après Fanette Charvier (REM). Le second tour se déroulera dimanche 18 juin 2017.

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Carte d'identité de Barbara Romagnan

  • Nom : Romagnan
  • Prénom : Barbara
  • Situation personnelle : 1 enfant
  • Date de naissance : 25 avril 1974
  • Profession : Enseignante
  • Mandats (précédents et actuels) : conseillère générale du Doubs de 2008 jusqu’à ma démission à la suite de mon élection comme députée en 2012. Députée du Doubs depuis 2012
  • Étiquette politique : Parti socialiste

Suppléant : Régis AURY, 58 ans, médecin, chef du service des soins palliatifs au CHRU de Besançon

 

Quelles sont vos motivations pour vous présenter aux législatives ? 

Barbara Romagnan : Ma motivation n’a pas changé depuis 2012 : ces cinq années m’ont permis de m’engager sur des textes de loi - égalité professionnelle, transition énergétique, loi renseignement, loi travail - mais aussi sur le temps long, en tant que rapporteure de la commission d’enquête sur la réduction du temps de travail ou de la mission d’information sur la faisabilité du démantèlement des infrastructures nucléaires.

J’ai conduit ces travaux en veillant à conserver mon indépendance et en cohérence avec les engagements pris auprès des citoyen.ne.s. Le travail de la majorité durant le mandat a parfois laissé un sentiment d’inachevé, voire un goût amer - je pense au CICE ou à la loi travail, et bien sûr à la déchéance de nationalité. À l’inverse, d’autres textes auraient dû aller plus loin : c’est le cas de la loi de séparation des activités bancaires ou de l’asile. Enfin, en tant que parlementaires, nous avons aussi, je crois, un devoir de vigilance en direction des libertés publiques : les prolongations successives de l’état d’urgence nous le rappellent, et j’entends continuer à manifester ma circonspection sur ce sujet. 

Quels dossiers locaux et nationaux souhaitez-vous particulièrement défendre et porter à l'Assemblée ? 

Barbara Romagnan : La transition énergétique et la promotion d’un nouveau modèle de développement figurent parmi mes priorités, parce que le dérèglement climatique nous affecte tou.te.s mais en particularité les plus fragiles, et que face à cela, le changement de modèle constitue l’occasion de redistribuer les richesses et de préserver le bien commun qu’est l’environnement.

Parce que notre démocratie souffre d’un manque de crédibilité auprès des citoyen.ne.s, je suis également investie sur les questions de transparence et de moralisation de la vie publique : mandat parlementaire unique et transparence sur les moyens publics mis à ma disposition, que je m'applique depuis 2012. Je souhaite également mettre en place un conseil citoyen, dont les membres seraient tirés au sort parmi les habitants qui auront fait acte de candidature, pour un mandat de 18 mois. Ce conseil sera notamment chargé de contrôler le respect des engagements pris lors de cette élection législative et alimentera mes réflexions sur les textes législatifs.

Je trouve par ailleurs nécessaire et important de relayer pleinement les initiatives locales innovantes, qui apportent des solutions concrètes aux problèmes rencontrés. 

Pourquoi voter pour vous ? 

Barbara Romagnan : Comme durant le mandat écoulé, les citoyen.ne.s pourront compter sur moi pour voter en fonction des engagements pris durant la campagne et sur lesquels ils se sont prononcés. Être une députée indépendante du pouvoir, comme je crois l’avoir toujours été, me semble être la meilleure façon de redonner une légitimité à la parole politique.

Je ferai aussi en sorte d’être une députée vigilante, à la fois opposante sur ce que je crains qu’il arrive sur les questions économiques et sociales parce qu’on voit que la droite est très largement au pouvoir sur ces questions-là, mais aussi un soutien actif sur les questions écologiques et de justice sur lesquelles on peut attendre des avancées.

Et puis, je serai aussi une députée qui portera la solidarité, qui sera une porte-parole de celles et ceux qu’on n’écoute pas beaucoup, de celles et ceux qui sont souvent trop fragiles pour pouvoir être entendus. Je considère que c’est mon rôle. C'est aussi le sens de la présence à mes côtés de Régis Aubry, chef du service de soins palliatifs de l’hôpital, qui a accepté d’être mon suppléant. 

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