Avez-vous vu cet insecte ?

Jusqu’au 30 juillet 2019, une enquête participative visant à améliorer les connaissances sur le Lucane cerf-volant, est conduite sur l’ensemble du territoire bourguignon et franc-comtois. Si vous l’apercevez, signalez-le ici ! 

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Qui est le lucane ?

Cet insecte fait partie de la grande famille des coléoptères, qui regroupe tous les insectes avec des ailes protégées par une carapace, comme les scarabées ou les coccinelles.

Comment le reconnaître ?

Avec ses grandes mandibules en forme de bois de cerf et son vol bruyant et maladroit, qui lui ont valu son nom, le mâle du Lucane cerf-volant peut impressionner ! C’est d’ailleurs le plus grand coléoptère d’Europe avec une taille de 3 à 8 cm de long.

La femelle, quant à elle, est plus difficile à identifier car elle ne possède pas ces mandibules. Elle ressemble beaucoup à un autre coléoptère vivant dans le bois mort, la Petite biche (Dorcus parallelipipedus).

Où le trouver ?

Le Lucane se rencontre dans les forêts de feuillus et les milieux riches en vieux arbres où les adultes se nourrissent de la sève des arbres, et les larves, de bois mort.

On peut le trouver en cherchant les adultes dans le bois mort ou les tas de bois, ou encore en recherchant des restes d’individus qui ont été consommés par des prédateurs, notamment les mandibules, jonchant le sol en forêt.

Pourquoi mener l’enquête ?

Le Lucane cerf-volant (Lucanus cervus) est un insecte assez commun que l’on retrouve un peu partout à travers l’Europe, mais ses mœurs discrètes font que sa répartition n’est pas précisément connue.

De plus, ses exigences écologiques le rendent vulnérable. Il est même, par endroits, menacé de disparition. C’est une espèce typique et indicatrice des forêts anciennes car la larve se nourrit de bois en décomposition, de chêne notamment.

La sylviculture intensive et la destruction des arbres morts lui sont très néfastes. Il bénéficie, à ce titre, d’un statut de protection européen par l’Annexe II de la directive habitats-faune-flore.

Cette enquête vise à mieux connaître sa répartition sur le territoire, que ce soit à l’échelle régionale comme nationale, pour avoir une meilleure idée de son statut de menacé ainsi que celui des autres espèces de coléoptères liés aux vieilles forêts.

Pour le signaler, c’est simple : remplissez le formulaire !

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