Communiqué :
"Enfin ! À Besançon, EELV a enfin entendu raison et commence à changer de discours sur le soi-disant éco-quartier des Vaîtes, projet d'urbanisation aberrant que la France insoumise dénonce maintenant depuis plusieurs années.
Nous tenons à saluer la mobilisation de l'association « Les jardins des Vaîtes » dont les actions auront été déterminantes dans la prise de conscience récente des élu·es EELV de Besançon. Il aura aussi fallu le soutien d'un certain nombre d'autres associations (FNE, Alternatiba, ANV-COP21, Trivial Compost, Association Vélo Besançon...,) et la mobilisation sur le terrain des Gilets Jaunes qui ont une nouvelle fois démontré leur souci de l'intérêt général, bien loin des caricatures d'assoiffés de diesel, insensibles aux questions écologiques...
Difficile de ne pas repenser à la triste affaire de l'arrêté anti-mendicité, où il avait là aussi fallu toute la force d'une ample mobilisation citoyenne pour que les élu·es EELV dénoncent cette mesure honteuse, avec une semaine de retard.
Une fois de plus, nous les voyons se rallier, mais un peu tard, à une analyse de la situation que nous partagions avec les associations. Le diagnostic n'était pourtant pas très difficile à poser pour peu que l'on ait de quelques convictions éco-socialistes et une conscience aigüe de l'urgence climatique : préserver les jardins urbains, les espaces naturels, les zones humides et les espèces protégées qui y vivent, faire avec et pas contre les habitant·es !
A l'avenir, et pour leur éviter d'autres volte-faces acrobatiques, nous proposons donc aux élus EELV notre expertise bénévole sur les dossiers municipaux avant toute décision municipale. Nous saurons faire preuve de pédagogie.
Cécile Prudhomme, co-secrétaire locale d'EELV, déclare sur factuel.info, à propos des Vaîtes : « On était en train perdre notre âme. »
Sur le long de chemin de la rédemption qui les attend, nous ne pouvons que conseiller aux élu·es EELV de se garder des influences néfastes, en se détournant de l'économie de marché si chère à M. Jadot et en quittant au plus vite leurs postes d'adjoint·es d'un maire de droite. Il n'y a rien à attendre de M. Fousseret, dont la politique d'urbanisme se résume à cette citation d'Annie Cordy dans une chanson de 1953 : « Quand le bâtiment va, tout va ! ».
Oui, il l'a vraiment dit dans un reportage de France 3 sur l'urbanisme à Besançon !
Combien de fois faudra-t-il le répéter ? Face à la stupidité de l'ancien monde, la politique des petits pas n'est jamais à la hauteur de l'enjeu climatique ! Nous n'avons plus le temps de « faire moins pire » ! Nous devons sauver maintenant tout ce qui peut l'être !
Nous espérons que ce revirement d'EELV, correspond à une prise de conscience sincère et qu'il ne s'agit pas d'opportunisme politicien à l'approche des élections municipales.
Nous sommes plus que jamais disponibles pour rassembler toutes celles et tous ceux qui voudront inventer avec nous un grand programme de transition écologique, de relocalisation économique et de justice sociale pour Besançon. Notre mouvement est ouvert à tou·tes."