Les syndicats estiment que "l'amélioration du service public passe par la fin de l'austérité" qui a des "conséquences désastreuses pour la fonction publique, les agents et les usagers". Ils exigent "une hausse du pouvoir d'achat qui passe par le dégel du point d'indice", qui sert de base au calcul des salaires des agents et n'a pas bougé depuis 2010. Ils réclament aussi notamment "la fin des suppressions d'emplois" et "le maintien et l'amélioration du statut général" des fonctionnaires.
Les cinq organisations syndicales appelant à la grève totalisent près de 60% des voix aux dernières élections professionnelles dans la fonction publique.
Le dernier mouvement d'ampleur dans le public remonte à mai 2014. Sept syndicats (CFDT, CFTC, CGT, FA-FP, FSU, Solidaires et Unsa) et FO de son côté avaient appelé à une journée d'action pour l'emploi et les salaires, y compris par la grève, une situation inédite sous l'ère Hollande. La mobilisation s'était traduite par un taux de grévistes d'environ 6,4% dans la Territoriale, 8% dans la fonction publique d'Etat, et près de 13% dans l'Hospitalière.
L'appel à une journée de grève interprofessionnelle public-privé émane initialement de FO. Les centrales réformistes CFDT, CFTC, CFE-CGC, Unsa, ne se sont pas associées à cet appel.
(Source : AFP)