Initialement établie à 51 euros par cheval fiscal, la carte grise devrait atteindre les 55 euros d’ici le mois de juillet, décision votée par le Conseil régional. Pour le sénateur Cédric Perrin, il s’agit là d’une décision "pénalisante". En effet, il rappelle que lorsque les régions ont fusionnées en 2016, les habitants ont dû faire face à un alignement tarifaire qui a vu le prix de la carte grise augmenter de 15 euros par cheval fiscal.
“Leur pouvoir d’achat va donc être encore impacté dans un contexte économique pourtant déjà difficile et qui, avec la fin du bouclier sur l’électricité ou encore l’augmentation des assurances, ne va pas s’améliorer " , explique-t-il, au sujet des personnes vivant en zones rurales et dont la voiture est un outil indispensable.
“Malgré les aides envisagées par le Gouvernement, le prix d’achat de ce type de véhicule reste élevé et constitue donc un frein. Pour autant, ces personnes ne doivent pas être la variable d’ajustement du budget régional et encore moins les victimes d’une écologie punitive " ajoute le sénateur en soulignant que pour une partie des habitants, il est difficile financièrement d'acquérir un véhicule “propre” dans le but d’obtenir un bonus écologique.
Cédric Perrin en profite également pour souligner le paradoxe entre l’augmentation des tarifs des billets de TER et selon lui, la volonté “de favoriser l’attractivité des modes de déplacement plus écologiques” et de développer le réseau TER du territoire de Belfort.