Mise à jour
"FAUT–IL INVENTER DES MOTS ?" par Jacques Vuillemin :
"Faut-il inventer des mots pour dire l'indicible ? Faut-il inventer des mots pour décrire l' horreur d'une explosion dans la foule ?
Après les génocides et la barbarie nazie du XXè siècle, l'Humanité était en droit d'espérer un siècle plus apaisé.
Hélas, la barbarie n'est pas que la préhistoire de l'humanité, mais l'ombre fidèle qui accompagne chacun de ses pas. Elle n'est jamais repue, la barbarie, jamais repue de haine, de violence, d' horreur. Elle est toujours disponible pour servir la folie meurtrière de ceux qui ne respectent rien et surtout pas la vie.
Nous sommes au XXIe siècle, faut-il inventer des mots pour dire l'indicible ?
Nous sommes en guerre. Les démocraties sont en guerre. Mais l'ennemi des démocraties est invisible, il est partout et nulle part, il peut surgir, frapper, tuer, massacrer à tout moment et n' importe où.
Faut-il inventer des mots pour parler d' une guerre contre un ennemi qui n'a pas de drapeau, pas d' uniforme, pas de territoire, pas de capitale.
Dans toute guerre, il faut faire parler les armes. Les démocraties doivent s' unir, unir leurs moyens pour combattre le mal absolu, là où il est et l' éradiquer.
Mais cette guerre n' est pas égale, d' un côté des démocraties qui veulent rester des démocraties, respecter le droit, la vie, des démocraties qui refusent tout amalgame, toute stigmatisation de populations, et de l' autre un ennemi sans visage, sans règles de droit, qui ne respecte rien avec pour seul drapeau celui de la haine et de la mort.
Faut-il inventer des mots pour parler de cette guerre ?
Mais il est des mots plus forts que la barbarie, les mots de nos valeurs, de notre liberté ; la barbarie ne pourra jamais nous prendre ces mots là.
La liberté, nos valeurs sont plus forts que la barbarie."
Hommage de la Ville de Besançon aux victimes des attentats de Bruxelles (Jean-Louis Fousseret) :
"Suites aux évènements tragiques qui se sont déroulés ce matin à Bruxelles, je tenais, au nom du Conseil municipal de Besançon, et me faisant l’écho des Bisontines et des Bisontins, à présenter nos condoléances à l’ensemble du Peuple belge, durement touché par ces attaques terroristes.
Alors que la France a été elle-même victime de la barbarie l’année dernière, nous nous devons d’être aux côtés des Belges dans ces moments terribles, et partageons leur tristesse et leur émotion.
A travers Bruxelles, c’est toute l’Europe qui est encore une fois visée. En témoignage de solidarité et de deuil, l’ensemble des drapeaux qui pavoisent nos bâtiments publics seront mis en berne pendant trois jours, jusqu’à vendredi 25 mars au soir."
Jean-Sébastien Leuba - Parti socialiste de Besançon :
"Solidarité fraternelle avec la Belgique qui a eu le courage d'engager le démantèlement des réseaux terroristes. La lutte contre la lâcheté et pour la diversité doit continuer !"