Attentat de Nice : l'auteur d'un message haineux condamné à un an de prison à Auxerre

Publié le 25/10/2022 - 15:45
Mis à jour le 25/10/2022 - 14:48

L'auteur d'un message haineux à l'encontre des victimes de l'attentat sur la promenade des Anglais à Nice, qui a fait 86 morts le 14 juillet 2016, a été condamné lundi à un an de prison ferme par le tribunal correctionnel d'Auxerre.

En détention provisoire depuis le 13 septembre, le prévenu, âgé de 21 ans, a également été condamné à un suivi socio-judiciaire de trois ans, avec injonction de soin. Le représentant le ministère public avait requis 18 mois fermes. Le jeune homme, habitant d'Auxerre, a été reconnu coupable d'avoir diffusé sur Instagram, le 28 août 2022, des images du camion-bélier qui a foncé dans la foule, accompagné du commentaire "Nissa merda, 80 fachos disparus".

"Je ne voulais pas faire l'apologie du terrorisme. C'était pour attirer l'attention", a-t-il avancé à la barre.

Déjà 5 mois d'emprisonnement avec sursis probatoire pour apologie du terrorisme et menace de mort

Plusieurs vidéos et images de décapitation ainsi que des photos des talibans ont été retrouvées dans son téléphone portable. "Je trouvais ces vidéos intrigantes. Elles m'interpellaient. Je les envoyais parce que je ne voulais pas les garder pour moi", a-t-il affirmé. Le prévenu avait déjà été condamné en juillet 2020, pour des faits commis alors qu'il était mineur, à cinq mois d'emprisonnement avec sursis probatoire pour apologie du terrorisme et menace de mort.

Il avait également été condamné à un an et quatre mois d'emprisonnement avec dix mois de sursis probatoire renforcée en février 2022 pour menace de mort, usurpation d'identité et envoi réitéré de messages malveillants. Placé à l'Aide social à l'enfance plus jeune, il est aujourd'hui sous curatelle renforcée.

"Pour lui, il s'adressait uniquement aux supporters de Marseille"

Une première expertise psychiatrique, demandée dans le cadre de son procès de lundi, avait conclu à une altération du discernement, mais une seconde avait plus tard estimé qu'il s'agissait seulement d'"une vulnérabilité propice à des éléments d'endoctrinements". "Pour moi, c'est un islamiste", a estimé Carolina Mondino, victime des attentats et membre de l'association Life for Nice. "Pour lui, il s'adressait uniquement aux supporters de Marseille", a plaidé son avocat, Ahamada Chamssoudine, faisant référence au club de l'OM dont le prévenu est supporteur. "Il n'y avait pas de glorification de l'acte terroriste", a estimé le conseil. "Je tenais à m'excuser auprès des victimes. Je sais que, pour vous, je le pensais, mais vraiment, je ne le pensais pas", a déclaré à l'audience le prévenu. Celle-ci s'est tenue alors que le procès de l'attentat du 14-Juillet, qui doit durer trois mois, se poursuit à Paris.

(AFP)

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