"Si l'assassin a frappé à Marseille, c'est parce que l'immigrationnisme l'a permis. C'est un scandale d'État", estime le député LR, selon qui "jamais la tragédie n'aurait dû surgir si la funeste idéologie de l'ouverture totale n'avait été à l'oeuvre".
L'auteur de l'attaque, Ahmed Hanachi, avait été abattu par un militaire de Sentinelle juste après son crime, perpétré au cri d'"Allah Akbar" selon des témoins. L'organisation Etat islamique a revendiqué le crime mais à ce stade, rien ne relie l'assaillant à l'organisation jihadiste.
L'inspection générale de l'administration enquête sur une éventuelle défaillance de l'État. Il s'agit de déterminer si ce Tunisien de 29 ans en situation irrégulière aurait dû être placé en rétention en vue d'une éventuelle expulsion après avoir été interpellé vendredi à Lyon pour un vol à l'étalage.
"Mais nous serions bien lâches d'en rester là, sans chercher les causes qui n'ont pas permis d'éviter l'horreur terroriste", considère Guillaume Larrivé. "Puisque l'immigration est regardée comme toujours positive, non seulement inéluctable mais surtout souhaitable, vouloir l'organiser, la réguler, la maîtriser serait déjà un mal ; vouloir la réduire serait un mal absolu,
renvoyé devant le tribunal des +passions tristes+ et des pensées interdites", déplore le député.
"Il faut et il suffit d'applaudir au spectacle de la Providence, qui peu à peu gomme la frontière, efface la distinction du national et de l'étranger, et va même jusqu'à nier la différence entre l'illégal et le légal, puisqu'on régularise celui-là pour qu'il devienne celui-ci", dénonce-t-il encore, en pointant un "scandale", "dans la résignation bureaucratique à accepter, au fond, que l'assassin de Marseille ait pu continuer à séjourner si longtemps sur notre territoire".
"La Marseillaise nous en a avertis: 'ils viennent, jusque dans nos bras, égorger nos fils et nos compagnes'. Libérons-nous de cette emprise, vite. Restaurons l'autorité de la République et de la loi. Pour que vive la France. Et pour sauver des vies", conclut M. Larrivé.
(AFP)