La spécialiste du demi-fond, âgée de 32 ans, avait clamé son innocence et plaidé pour sa relaxe lors de son audition le 16 mars devant la commission, accusant son ex-beau-père et assistant, Alain Flaccus, de lui avoir injecté de l'EPO à son insu.
Une thèse à laquelle semble avoir été sensible la commission des sanctions de l'Agence française de la lutte contre le dopage (AFLD), un organe indépendant de l'AFLD qui, elle, réclamait huit ans de suspension dans cette affaire.
La quintuple championne de France, spécialiste notamment du 3.000 m steeple, contrôlée positive à l'EPO le 18 septembre 2019, est donc suspendue jusqu'au 5 novembre 2021, a-t-elle assuré, confirmant une information de l'Est Républicain.
Si elle ne peut plus postuler pour participer aux JO de Tokyo (23 juillet-11 août), la route semble en revanche libre pour une éventuelle participation aux JO de Paris en 2024.
"Vu les conditions sanitaires, ce n'est pas une grosse déception de rater les JO. Mon objectif reste de viser les JO 2024 de Paris sur marathon. "Ophélie Claude-Boxberger
"Je risquais huit ans donc je pourrais être contente, mais non car j’ai toujours demandé la relaxe, j’ai toujours expliqué que j’étais innocente", a-t-elle ajouté.
L'AFLD, qui n'a pu être jointe, a la possibilité de faire appel de cette décision.
(AFP)