Selon le mouvement contre le chômage, ”le Premier ministre Attal prévoit une augmentation des contrôles sur les demandeurs d'emploi dans le cadre de sa politique qui consiste à durcir les règles de l'assurance chômage. Alors qu'on est en période d'augmentation du chômage et de ralentissement économique, il va à l'encontre des décisions prises en 2023. C'est au nom de la destruction de l'état providence qu'il prend de telles mesures, système dit- il « qui a consisté à acheter la paix sociale à-coups d'aide sociale, a entretenu le chômage de masse et l'enfermement dans l'inactivité ».”
Il dénonce la prévision à partir du 1er avril 2024 de ”l'application de la réforme du revenu de solidarité active (RSA) dans 47 départements ; elle sera généralisée en 2025 dans tous les départements. Le versement de la prestation sera conditionné par la réalisation d'au moins 15 h d'activités par semaine… moyennant un accompagnement renforcé de l'allocataire. À voir… ”
Enfin, AC ! Agir ensemble contre le chômage évoque ”la suppression de l’ASS (545,10€ par mois pour un chômeur de plus de 50 ans, Allocation spécifique de solidarité), financée par l'État, versée quand un demandeur d'emploi a épuisé ses droits. Elle donnait droit à des trimestres de retraite ce qui n'est pas le cas pour le RSA. Les travailleurs handicapés n’auront plus que l’AH.”
Deux ateliers gratuits et une mobilisation le 4 avril
Le mouvement invite les personnes sans emploi à le rejoindre dans son local situé au 2 rue Victor Hugo au centre-ville de Besançon ”pour organiser la riposte” et bénéficier des deux ateliers gratuits dédiés à l’informatique et à l’aide aux résolutions des problèmes sociaux.
De plus, AC ! Agir ensemble contre le chômage annonce qu’il sera devant France Travail (ex Pôle emploi) Témis à Besançon le jeudi 4 avril à 10h pour distribuer un tract et invite toutes celles et ceux qui le souhaitent à venir soutenir l’action.