"Accueillir et accompagner les personnes les plus vulnérables de notre société, en situation de handicap, en danger ou encore en difficultés sociales nécessitent de l’implication. Ce sont l’ensemble des salariés de nos établissement de l’Association d’hygiène sociale de Franche-Comté qui y contribue ensemble. Il n’y a pas de fonctions subalternes. Tous les professionnels sont essentiels !
À l’AHSFC, 240 salariés restent exclus des augmentations de salaires dont ont bénéficié les professionnels de la filière socio-éducative. Le conseil départemental du Doubs a mis de l’argent sur la table et notre association doit répondre à cette injustice.
En attendant et en nous mobilisant pour l’extension des 183 € pour l’ensemble des collègues, nous demandons à l’AHSFC de s’aligner au minimum sur le CD 25 et d’augmenter les collègues de 100 € net dès maintenant et de façon rétroactive !
Nous savons que ce n’est pas suffisant, les revendications salariales portent l’exigence d’une augmentation de 300 € pour (un peu) rattraper la perte de pouvoir d’achat des 30 dernières années, mais dans l’immédiat cette augmentation s’impose.
"Tous ensemble, les salariés ont besoin de reconnaissance"
Notre association dégage des excédents de fonds de roulement et a une marge importante. La politique sociale, les salariés ne peuvent pas sans cesse faire les frais de la rigueur budgétaire imposée ! L’activité de notre association repose sur l’ensemble des professionnels.
Tous ensemble, les salariés ont besoin de reconnaissance, de stabilité pour assumer leurs missions. Les syndicats CGT et FO de l’AHSFC appellent à un rassemblement devant le siège de l’association jeudi 22 septembre dès 8 h 30 afin de dire haut que leurs missions sont précieuses et qu’il est urgent et indispensable de répondre aux exigences de justice sociale.
Nous exigeons, dans un premier temps et dans l’attente de l’extension des revalorisations de 183€ pour tous, une augmentation de 100€ pour tous les collègues oubliés ! Nous demandons un état des lieux de l’organisation de nos établissements pour une résorption de la précarité et le développement d’une véritable politique sociale ! Les salariés sont en colère. La situation sociale est difficile et nous avons besoin d’espoir.
Nous vous donnons rendez-vous demain devant le siège de l’association !"
(Communiqué de presse)