Ces deux rendez-vous offrent une plate-forme de concertation et d'échanges pour définir une feuille de route régionale pour la filière.
Plus d’une centaine de participants, dont des chercheurs, des cliniciens, des industriels, des structures d’accompagnement, ont répondu à l’invitation de la Région. Leur objectif : partager leurs perspectives et leurs expériences, discuter des défis à relever dans le domaine des biothérapies et de la bioproduction et nourrir la réflexion collective. Le résultat attendu : une future feuille de route stratégique pour placer la région sur la carte des hubs nationaux et internationaux.
L’avenir de la médecine en jeu
Les biothérapies sont des médicaments issus du vivant, comme les vaccins, les anticorps et d’autres thérapies cellulaires innovantes. Il s’agit tout simplement de l’avenir de la médecine. La bioproduction est la manière de produire ces biomédicaments.
L'événement introduit par Franck Robine, préfet de la région Bourgogne-Franche-Comté et de la Côte-d’Or, et Marie-Guite Dufey, présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté, propose des conférences de haut niveau, une table ronde et des ateliers interactifs, avec les interventions de : Anne Jouvenceau, coordinatrice de la stratégie d’accélération Biothérapie bioproduction en thérapies innovantes, Agence d’Innovation Santé, Nicolas SORET, vice-président de la Région en charge de l’économie, Laetitia Martinez, vice-présidente de la Région en charge de la recherche, Nicolas Paris, PDG de Gilson et CEO du cluster BioForward Wisconsin, Philippe Genne, PDG de Oncodesign Precision Medecine, Philippe Dulieu, CEO de RD Biotech, Laurent Lafferrere, directeur général de FranceBiolead, Franck Mouthon, président de France Biotech, et Clémentine Gamonet, du pôle d’innovation en biothérapies de l’Etablissement Français du Sang.
320 milliards d’euros
Les biothérapies et la bio-production offrent des solutions novatrices pour sauver des vies et améliorer la santé des patients. Ce marché des biothérapies est en pleine croissance de 9 % par an selon le Conseil stratégique des industries de santé (CSIS) et représentera 320 milliards d'euros d'ici à 2025.
La Bourgogne-Franche-Comté, riche de son héritage scientifique et industriel, se positionne pour jouer un rôle de premier plan dans cette révolution thérapeutique et économique. Avec la présence de fleurons pharmaceutiques, un tissu de PME innovantes, des établissements de recherches performants et des acteurs de transfert de technologie, ”la Bourgogne-Franche-Comté bénéficie d’un terreau fertile pour développer la médecine du futur”, est-il précisé dans un communiqué de la Région. La filière régionale Santé représente aujourd’hui près de 500 établissements et 13.000 salariés.
Une forte concurrence internationale
La concurrence internationale est rude malgré une forte mobilisation de l’État avec le programme France 2030. ”La Région Bourgogne-Franche-Comté plus que jamais a besoin d’un collectif fort pour structurer une filière régionale, créer de l’emploi et de la valeur ajoutée sur son territoire, et participer au développement des biomédicaments de demain”, souligne le communiqué.
”Les Assises de biothérapies et de bioproduction sont une étape cruciale dans la construction d'une filière régionale forte et compétitive. Nous sommes convaincus que cet événement contribuera à renforcer notre positionnement sur la scène nationale et internationale”, selon Marie-Guite Dufay.
De son côté, Franck Robine souligne que ”l'objectif national est de faire de la France la première nation européenne innovante et souveraine en santé. Pour cela, le volet santé de France 2030 est doté de 7,5 milliards d'€ et est accompagné par des plans stratégiques et de filières. L'initiative de la Région s'inscrit notamment en cohérence avec la stratégie d'accélération « biothérapies, bio-productions », au cœur du volet santé de France 2030. La Bourgogne-Franche-Comté détient en ce domaine d'indéniables atouts qu'il est important de développer pour contribuer à cette filière nationale, tout particulièrement le savoir-faire et la main-d’œuvre très bien formée, atouts qui sont ancrés dans la tradition industrielle de la région.”
(Communiqué)