Les sept hommes, dont certains sont d’origine tchétchène comme le terroriste, ont été interpellés notamment à Toulouse, Lyon, Rouen, Besançon, en Seine-et-Marne et dans le Maine-et-Loire.
Les interpellations ont été réalisées par la sous-direction antiterroriste (Sdat) et la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) dans plusieurs villes de France, a indiqué à l’AFP une source proche du dossier.
A Besançon, un père et son fils, ont été interpellés. Peu d'informations ont filtré notamment sur le lieu de l'interpellation et leur nationalité.
Quatorze personnes mises en examen
En décembre, cinq hommes âgés de 18 à 21 ans et d’origine tchétchène, soupçonnés d’avoir eu des contacts avec l’assaillant, avaient été libérés à l’issue de leur garde à vue sans poursuite à ce stade.
Au total, quatorze personnes sont mises en examen dans l’enquête sur l’assassinat de Samuel Paty, 47 ans, décapité le 16 octobre près de son collège à Conflans-Sainte-Honorine pour avoir montré des caricatures de Mahomet à ses élèves.
Parmi les suspects figurent six collégiens. Cinq d’entre eux sont poursuivis pour “complicité d’assassinat terroriste”, accusés d’avoir permis à Anzorov, un réfugié de 18 ans, d’identifier le professeur.
Abdoullakh Anzorov avait revendiqué son geste dans un message audio en russe où il disait avoir “vengé le prophète” Mahomet, reprochant au professeur de l’avoir “montré de manière insultante”. Il avait été abattu peu après par les policiers.
(Avec AFP)