Une cellule d'aide psychologique a été mise en place pour les enseignants et le personnel du Centre de linguistique appliquée (CLA) de Besançon, où Narumi apprenait le français 25 heures par semaine, a précisé l'université de Franche-Comté. Une douzaine d'étudiants de sa classe doivent également être reçus personnellement par la directrice du CLA.
Une autre cellule d'aide psychologique est assurée pour les étudiants sur le campus de Besançon.
Une jeune file "calme, très gentille et toujours souriante"
Cette jolie jeune fille "calme", "très gentille", "toujours souriante" et "ouverte à la discussion", selon les étudiants qui l'ont côtoyée à Besançon, était venue en septembre dernier pour étudier le français et l'écogestion dans le cadre d'un partenariat entre l'université de Tsukuba (Japon) et l'université de Franche-Comté.
"Des éléments de l'enquête nous font dire qu'il est extrêmement vraisemblable que cette jeune femme est morte", a déclaré mardi la procureure de Besançon Edwige Roux-Morizot, au cours d'une conférence de presse suivie par une vingtaine de journalistes nippons."Les éléments de l'enquête sont suffisamment importants pour saisir le juge d'instruction du chef d'assassinat", a-t-elle soutenu, sans souhaiter donner plus de précisions sur ces éléments pour "protéger l'enquête". Les hypothèses d'une disparition volontaire ou d'un suicide ont très rapidement été exclues par les enquêteurs de la police judiciaire", a souligné Mme Roux-Morizot.
Mi-décembre, la police avait indiqué posséder des indices provenant de la vidéosurveillance, des données téléphoniques et des témoignages des étudiants de la résidence universitaire où elle logeait. La jeune Japonaise, qui avait un bon niveau de français, a été vue vivante pour la dernière fois le 4 décembre entre 22h et 23h.