"Je suis content, car il y a eu plus de 100 personnes devant le tribunal administratif de Besançon. C'est une première victoire pour moi", souligne ce jeudi Emmanuel Cretin en poursuivant : "cela montre que les citoyens sont dans l'attente par rapport à cette problématique-là. Il y a une forte mobilisation. Lors de l'audience, j'ai développé mon argumentaire et essayé d'expliquer au président du tribunal pourquoi j'étais dans mon bon droit d'agir. J'ai démontré que l'État était défaillant et qu'il y avait un danger imminent", explique-t-il.
Le maire tient à saluer la décision vendredi dernier du tribunal administratif de Cergy-Pontoise qui a rejeté les déférés-suspension du préfet des Hauts-de-Seine. Sur deux arrêtés, le tribunal a reconnu que les pesticides étaient "dangereux , que l'Etat était défaillant, que le maire avait le droit d'agir et que cette décision n'était pas réservée au ministre de l'Agriculture".
Les mouvements des Coquelicots de Besançon et environs et la campagne Glyphosate 25 ont souhaité apporté leur soutien au maire en se mobilisant et en étant présents devant le tribunal pour "montrer à l’état qu’il y a une attente forte de la population sur le dossier des pesticides". Les Coquelicots et Campagne Glyphosate 25 considèrent que les pesticides constituent une "véritable menace pour la santé publique et pour l'environnement".
Le jugement sur la suspension de l'arrêté anti-pesticide ce Nans-sous-Sainte-Anne a été mis en délibéré.