Sur place, les forces de l’ordre prennent contact avec la requérante qui leur explique qu’elle a “un souci depuis quelque temps avec une autre famille”.
Une vitre fissurée avec une bille d'environ un demi-centimètre retrouvée
Les policiers constatent la présence de plusieurs impacts dont deux dans le volet au niveau de la fenêtre de gauche, donnant sur la chambre de son fils. Trois autres impacts sur le volet roulant de la fenêtre de droite, donnant sur la chambre de sa fille sont également retrouvés.
La vitre de la chambre est fissurée avec une bille d’environ un demi-centimètre de diamètre en aluminium. Si la vitre de la chambre de son fils n'est pas brisée, deux billes et des étuis sont encore bloqués entre la vitre et le volet roulant.
Suite à ces constats, la propriétaire donne alors les identités des auteurs qu’elle connaît, témoin lors de ces tirs. Selon elle, les mis en cause seraient donc repartis à pied. Aucun blessé n’a été constaté.
Les témoins dans le silence "par peur des représailles"
Le lendemain, les équipages de la BAC concentrent leurs recherches dans le secteur du domicile des intéressés, dans le cadre de ce dossier. À 16h15 le 8 octobre 2023, il interpelle un premier auteur circulant sur sa trottinette, le second est arrêté dans les minutes qui suivent.
Les deux individus ont été placés en garde à vue. Lors de sa première audition, le second mis en cause, âgé de 16 ans, a nié être l’auteur des coups de feu. Le premier auteur, du même âge, a adopté le même discours. Les témoins ont refusé d’être entendus "par peur des représailles".
Après contact avec le CSU, la scène n’était pas visible depuis les caméras alentour. L’un des deux mis en cause a été présenté devant le tribunal judiciaire de Besançon à 15h00. A l’issue de sa présentation, il a été placé sous contrôle judiciaire avec l’interdiction d’entrer en contact avec les victimes.