Arc de triomphe saccagé : un homme de 40 ans originaire du Doubs incarcéré

La cour d’appel de Paris a placé en détention provisoire un homme de 40 ans appartenant à la mouvance de l’ultra-droite dans le Doubs pour le saccage de l’Arc de triomphe à Paris le 1er décembre 2018 en marge de l’acte 3 du mouvement des « Gilets jaunes ».

1er décembre 2018 - Arc de Triomphe © capture LCI ©

Il se fait surnommer "Sanglier". Sébastien, un ancien militaire, est bien connu de l'ultra-droite. Ce militant fait partie des 14 personnes, dont un mineur, mises en examen dans le cadre d'une information judiciaire ouverte mardi pour "intrusion non autorisée dans un lieu historique", "participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences ou de dégradations", "recel", "vols aggravés" et "dégradations d'un bien classé commises en réunion" après le saccage de l'Arc de triomphe le samedi 1er décembre 2018. Trois d'entre-elles sont désormais en détention dans cette affaire.

Mobilier détruit, œuvres d'art endommagées, graffitis sur les murs, installations informatiques hors d'usage: au lendemain du saccage, Philippe Bélaval, le président du Centre des monuments nationaux, a affirmé que les dégradations subies par le célèbre monument se chiffraient à plusieurs centaines de milliers d'euros.

Drapeaux nazis et armes découverts lors d'une perquisition

Sébastien est un homme de 40 ans. Né à Besançon, il vit dans le Doubs. ll a été interpellé le vendredi 7 décembre 2018 alors qu'il s'apprêtait à remonter le lendemain à paris pour l'Acte Iv des Gilets Jaunes. Selon le Parisien, les enquêteurs ont retrouvé lors de la perquisition menée chez ses parents dans un corps de ferme "toute la panoplie du nostalgique du IIIe Reich : un tableau et une photo d’Hitler, deux drapeaux nazis frappés de la croix gammée, une carte d’adhésion au groupuscule d’ultradroite Troisième voie et des drapeaux du GUD, une organisation étudiante d’extrême droite". Sous le matelas de son lit, les forces de l'ordre ont également retrouvé un fusil 22 long rifle semi-automatique garni d’un chargeur de six cartouches, un fusil à pompe, un silencieux de fusil 22 long rifle, un pistolet automatique d’alarme, une machette militaire, une baïonnette suisse et deux poignards.

Le parquet avait fait appel de son placement sous contrôle judiciaire. La cour d'appel de Paris a suivi les réquisitions du parquet qui réclamait son incarcération. Sanglier a reconnu être à Paris ce 1er décembre 2018 mais a nié être l'auteur des tags sur l'Arc de triomphe. "Je ne pense pas être le seul à être surnommé Sanglier dans ma région" a-t-il dit en déclarant avoir voulu protéger la tombe du Soldat inconnu.

Source : Le Parisen

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