"Le 25 juillet lors d'un vol Genève-Londres en phase de croisière, le moteur gauche de l'avion a subi une défaillance mécanique et des pièces seraient tombées dans une zone boisée non habitée proche des communes de Perigny-sur-Armançon et de Cry", a indiqué le BEA dans un communiqué, ajoutant que "le moteur a été éteint et le vol a été dérouté sur Paris".
"Le 16 septembre, un événement identique s'est produit sur un avion du même type, où le vol a été dérouté sur Genève", selon la même source qui précise que dans ce cas "une partie des pièces endommagées est restée coincée dans le moteur et sont en cours d'analyse".
150 personnes pour des battues en novembre
Le BEA a lancé des recherches à la demande du NTSB, son homologue américain chargé des deux enquêtes parce que le moteur Pratt & Whitney en cause est de conception américaine. Il souhaite réunir environ 150 personnes pour participer à des battues les 6 et 8 novembre pour retrouver une "demi-couronne de 70 cm de diamètre en titane" qui "a pu se briser en plusieurs morceaux plus petits".
Un dispositif est en train de se mettre en place, réunissant des agents de l'aviation civile (BEA, Direction générale de l'aviation civile et leurs homologues étrangers), des gendarmes et des agents de l'Institut géographique national (IGN), selon le BEA.
Il est "très rare" qu'un appareil perde des pièces de moteur en vol, selon le BEA. Le 30 septembre 2017, une partie d'un des réacteurs de l'A380-800 assurant une liaison entre Paris et Los Angeles s'était décrochée en plein vol, au-dessus du Groenland. Une pièce d'environ 150 kg provenant de ce moteur a été retrouvée le 1er juillet sous 4 mètres de neige et de glace, au milieu d'une crevasse.
Les volontaires sont priés de se manifester par courrier électronique à recherches@bea.aero.
(AFP)