Le droit de choisir de se faire vacciner ou pas. C'est ce que réclamaient à nouveau de nombreux manifestants dans les rues de Besançon ce samedi 15 janvier 2022 au départ de la place de la révolution. Le cortège a défilé dans les rues centre-ville avant de rejoindre le secteur Chamars vers 17h.
La mobilisation a été divisée par deux en une semaine. Ils étaient 1.400 la semaine dernière, galvanisés par la petite phrase d'Emmanuel Macron qui avait très envie d'emmerder les non-vaccinés. Réponse à nouveau ce samedi avec le slogan "Emmanuel Macron, on vient t'emmerder chez toi !"
En France, la mobilisation contre le pass sanitaire, furur pass vaccinal, a été divisée par deux. Avec près de 54.000 participants selon le ministère de l'Intérieur, t loin des 105.200 du samedi précédent, qui avait été marqué par un très net rebond de la mobilisation. À Paris, quatre cortèges ont mobilisé 7.000 personnes, dont 5.800 au rassemblement organisé par les Patriotes de Florian Philippot.
Le pass est présent sur un troisième front ce week-end : faute de rappel de vaccin sept mois après la précédente injection, des dizaines de milliers de pass devaient être désactivés samedi, date-butoir fixée en novembre.
En théorie, quelque 560.000 personnes étaient susceptibles de perdre leur pass samedi, selon le ministère de la Santé.
Mais le chiffre réel est difficile à déterminer, notamment car on ne peut distinguer les gens qui ont été infectés sans le notifier dans l'application TousAntiCovid, ce qui prolonge la validité de leur pass.