Alors qu'un sondage Ipsos confirme que 75 % des Français jugent la réforme « confuse et incompréhensible », le gouvernement a désigné quatre femmes et douze hommes chargés d’expliquer et de faire accepter la réforme. Pas facile.
Les deux principaux élus en charge du dossier, Jean-Patrick Courtois (rapporteur au Sénat du projet de loi débat prévu mi-décembre) et Dominique Perben (futur rapporteur à l'Assemblée nationale ?) ont constitué leur équipe et donneront tous les arguments pour pourvoir convaincre les Français.
Voici donc les « heureux » élus :
- Maurice Leroy, président du conseil général du Loir-et-Cher et vice-président de l'Assemblée nationale,
- Serge Grouard, député-maire d'Orléans.
- Annie Genevard, maire de Morteau et conseillère régionale
- Aurélien Pradié, conseiller général du Lot
- Eric Ciotti, président du conseil général des Alpes-Maritimes et député
- Guy-Dominique Kennel, président du conseil général du Bas-Rhin
- Natacha Bouchart, maire de Calais et conseillère régionale
- François-Noël Buffet, sénateur-maire d’Oulins
- Edouard Courtial député-maire d’Agnetz,
- Agnès Le Brun, maire de Morlaix et conseillère générale
- Maurice Leroy président du conseil général du Loir-et-Cher et député,
- Jacques Martin, maire de Nogent-sur-Marne et conseiller général,
- Albéric de Montgolfier, président du conseil général d’Eure-et-Loir et sénateur
- Bérengère Poletti, députée des Ardennes
- Martial Saddier, député-maire de Bonneville
- Jean-Patrick Courtois (rapporteur au Sénat)
« Faire plus simple pour moins cher »
Selon Dominique Perben, les futurs conseillers territoriaux de 2014, deux fois moins nombreux qu’aujourd’hui et élus au suffrage uninominal à un tour avec une dose de proportionnelle de 20%, favoriseront l’articulation des actions des conseils généraux et régionaux.
Pour le gouvernement, ces deux collectivités affichent 17 milliards d'euros de champs de compétence partagée par an « sans savoir précisément qui fait quoi ». L’objectif est donc de clarifier les compétences des collectivités. Espérons que « l’équipe de choc » présentée cet après-midi en fasse tout autant avec la réforme.