Dans le rapport d’observations de la Chambre régionale des comptes, il est précisé qu’Alexandra Cordier a bénéficié d'une indemnité de licenciement d'un montant de 6.294,31 € et d'une indemnité compensatrice de congés payés de 8.064,20 €. La chambre a vérifié la régularité des modalités de calcul de ces deux indemnités. Le coût chargé pour la Ville de Besançon s'élève à 20.243,52 €.
Une demande d’indemnité a ensuite été formulée par l’ex-collaboratrice pour perte d’emploi. La somme s’est élevée à 73.893.30 € soit 730 allocations journalières d'aide au retour à l'emploi (ARE) à compter du 24 février 2020 sur la base d'un montant de 96,70 € bruts (à la date du calcul).
Elle s’est ensuite présentée comme candidate à l’élection municipale de mars 2020. "Elle avait un statut d'agent salarié communal incompatible avec sa candidature, elle devait donc démissionner de ses fonctions pour être éligible. La loi ne précise pas le délai mais la jurisprudence considère la validité de la démission dans la mesure où elle est effective le jour de l'élection et est acceptée par l'autorité territoriale préalablement à la tenue du scrutin”, explique la Chambre des comptes.
Anne Vignot, la maire de Besançon, a annoncé porter plainte contre l’ex-collaboratrice et l’ancien maire.