Communiqué :
"Cette extension se fait par étape, mais constitue une progression inexorable de la dégradation des conditions de travail.
Le travail du dimanche ou du soir est un choix contraint. Cette contrainte est imposée essentiellement aux femmes, aux bas salaires et aux emplois précaires.
Ces horaires ont des répercussions négatives sur la vie de famille, la vie de couple et celle des enfants, notamment concernant l’accompagnement des devoirs.
Nous dénonçons également la volonté du Gouvernement de passer cette modification majeure du code du travail par ordonnance, faisant fi du Parlement et donc du débat démocratique.
Parce que le droit du travail ne doit pas rimer avec la contrainte, engageons-nous pour des horaires respectueux de la vie de chacun."
Contactée par téléphone, Anne Vignot nous cite un exemple, celui de l'Allemagne : "là-bas, les commerces ferment l'après-midi et pourtant, le commerce fonctionne !"