Ce jugement ne retient que 2 des 4 infractions, qui étaient l’objet de la poursuite judiciaires de la Procureure de la République : résultats 4 agents restent sur le carreau. C’est cette décision notamment que reproche les syndicats du CHRU à la justice car ces quatre agents ont étaient les premiers a être exposés pendant plusieurs mois.
Une date historique
Pour autant, ce mercredi 30 novembre 2016, restera une "date historique de la lutte contre les méfaits de l’amiante et l’affranchissement", selon les syndicats de l’établissement hospitalier, même si il aura fallu "6 années de lutte", précise le communiqué rédigé par la CFDT, CGT, FO et SUD.
Les syndicats saluent le travail de tous
L’intersyndicale salue "le courage des agents qui par leur action ont montré la voie et apportent enfin l’espoir d’une reconnaissance pénale des fautes de l’employeur public dont sont encore victimes d’autres collègues, dans d’autres établissements publics situés sur le territoire". Les syndicats tiennent également à remercier l’inspection du travail, les enquêteurs judiciaires et nos avocats pour leur professionnalisme, leur détermination à instruire et faire aboutir cette affaire.
Malgré le jugement rendu ce mercredi 30 novembre 2016, les syndicats souhaitent continuer leur lutte devant la juridiction administrative pour obtenir l’indemnisation des victimes.