Selon Jérôme Wallut, directeur général d’Alstom Transport France, la bataille sur les coûts n’est plus une fin en soi. "Tous nos sites, et spécialement ceux d’Ornans et de Belfort en Franche-Comté, développent des partenariats avec leurs sous-traitants, par souci de les faire évoluer au rang de concepteurs intégrateurs, mais aussi de les faire passer de PME au stade d’entreprises de taille intermédiaire (ETI)", indique le dirigeant.
Cette stratégie favorise de multiples rencontres techniques, des déplacements organisés à l’étranger : Inde, Afrique du Sud ou encore Kazakhstan, et un apport par Alstom de 8 millions d’euros au fonds de modernisation des entreprises ferroviaires, doté de 40 millions. Autre conséquence : le maintien en France d’un important outil industriel et de toute l’ingénierie.
Alstom Transport exploite au total dix sites, dont ceux de Belfort (600 salariés), centre d’excellence mondial pour les motrices TGV et les locomotives, et d’Ornans (400 personnes), à statut identique pour les moteurs.
Investissements et recrutements
Le premier fédère 50 entreprises et dépense 25 millions d’€ par an. Il vient d’intégrer 70 personnes, dont une cinquantaine d’ingénieurs parmi lesquels de nombreux diplômés de l’Université de Technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM). L’unité d’Ornans , reconfigurée pour 10 millions d’€ entre 2008 et 2010, n’est pas en reste avec ses 25 sous-traitants, ses 8 millions d’achats annuels et sa quinzaine d’embauches récentes.
Lire la suite de l'article de Didier Hugue avec notamment le témoignage de Olivier Cailler, ,gérant de Sosolic Industries à Ornans, sur le site de notre partenaire Traces Écrites