"Chacun avait parfaitement conscience des difficultés que pouvait rencontrer Alstom sur la production de locomotives en France, mais sur la fermeture du site de Belfort, aucune information" n'avait été donnée au gouvernement, a déclaré M. Le Foll lors du compte-rendu du Conseil des ministres. "Tout le monde était parfaitement au courant des difficultés, sur les appels d'offres, en particulier dans le ferroviaire pour Alstom. Mais je rappelle qu'il n'y a même pas eu de réunion du conseil d'administration, et que l'annonce de la fermeture du site de Belfort a été faite sans aucune présentation en conseil d'administration, où il y a une représentation de l'Etat", a insisté le porte-parole, alors que plusieurs parlementaires de l'opposition affirment avoir alerté le gouvernement et l'Elysée.
Le gouvernement a engagé des discussions tous azimuts sur l'avenir du site d'Alstom à Belfort, menacé d'un transfert massif d'activité, pour tenter de
trouver au plus vite une solution à un dossier empoisonné à huit mois de la présidentielle. "Les objectifs sont clairs. (Le secrétaire d'Etat à l'Industrie) Christophe Sirugue l'a indiqué.
Il y a dix jours pour trouver des solutions pour la pérennisation de l'activité au site de Belfort", a rappelé M. Le Foll.