"Agir ce n'est pas simplement s'émouvoir et gesticuler. Nous avons besoin d'Alstom, c'est un fleuron essentiel de notre économie, une fierté pour ses salariés et pour la France, mais aussi une pièce maîtresse dans la mise en place de la planification écologique qui doit bouleverser notre rapport à l'énergie", a ajouté Gabriel Amard.
Estimant que les "salariés sont méprisés", il a plaidé pour la nationalisation de la branche énergie et conclut en mettant en garde le gouvernement, le rappelant à la loi : "Le code pénal compte un livre intitulé crime et délit contre la nation, Monsieur Montebourg doit se le rappeler", a-t-il déclaré, se référant à l'Article 410-1 de ce même code : "Les intérêts fondamentaux de la nation s’entendent au sens du présent titre de son indépendance,de l’intégrité de son territoire, de sa sécurité, de la forme républicaine de ses institutions, des moyens de sa défense et de sa diplomatie, de la sauvegarde de sa population en France et à l’étranger, de l’équilibre de son milieu naturel et de son environnement et des éléments essentiels de son potentiel scientifique et économique et de son patrimoine culturel." En conséquence, Gabriel Amard souhaite que "tout soit mis en œuvre pour conserver en France les emplois et les savoirs faire d'Alstom".