Damien Meslot, maire LR de Belfort a fait part de sa colère en déclarant auprès de Henri Poupart-Lafarge que l’annonce de la fermeture le 7 septembre dernier avait été "une décision brutale et incompréhensible". Pour l’élu belfortain, Alstom a "informé d’une fermeture et non de l’ouverture de négociations". Il reproche également à la direction du groupe d’avoir quelques jours plus tard envoyé courrier électronique à l’ensemble des salariés "confirmant une fermeture sans négociation possible".
Des réponses
Le député-Maire de Belfort, Damien Meslot a profité de sa rencontre avec Henri Poupart-Lafarge pour lui a demandé ce qu’il attendait désormais de la part du Gouvernement pour sauver le site. Le PDG d’Alstom s’est défendu de vouloir mettre au pied du mur le Gouvernement dans le cadre d’une stratégie visant à obtenir des contrats. Il a toutefois rappelé que le secrétaire d’État aux Transports avait fait la promesse d’une commande de 30 trains d’équilibre des territoires qui ne s’est toujours pas concrétisée.
(Communiqué)