Alésia dans le Jura ? "Une escroquerie intellectuelle" pour des chercheurs et historiens

Publié le 01/11/2016 - 13:26
Mis à jour le 01/11/2016 - 19:02

25 historiens, chercheurs et autres archéologues ont envoyé un courrier le 20 octobre 2016 adressé aux autorités scientifiques, mais aussi aux élus et Jurassiens, régionaux et à des entrepreneurs qui pourrait être démarchés pour financer  la recherche d’associations plaidant pour la localisation d’Alésia à Chaux-des-Crotenay. Leur objectif :  » faire cesser cette escroquerie intellectuelle, en mobilisant les ressources de la raison et de la science ».

 ©
©

La bataille continue…

En juillet 2016, des chercheurs archéologues, paléo-environnementalistes et historiens de l’UMR 6249 Chrono-Environnement (CNRS, université de Bourgogne-Franche-Comté, ministère de la Culture, INRAP) ont publié une mise au point pour démontrer qu'Alésia ne pouvait se situer dans le Jura. "Des Francs-Comtois, et singulièrement des Jurassiens, ne cessent, depuis le règne de Napoléon III, de dénoncer la localisation d’Alésia en Côte-d’Or, à Alise-Sainte-Reine, pour placer ce haut lieu d’une défaite des Gaulois, emmenés par Vercingétorix, en diverses et nombreuses localités de la région Franche-Comté. Depuis les années 1960, c’est à Chaux-des-Crotenay, dans le Jura, que des amateurs, rejoints un temps par des professionnels, tentent de localiser Alésia, soutenus par des élus jurassiens, quelques universitaires et certains journalistes" atteste François Favory, professeur d’histoire ancienne et d’archéologie gallo-romaine à l’université de Franche-Comté à Besançon. Ce dernier regrette "les sarcasmes" suscités par l'argumentaire diffusé au début de l'été. Et notamment de "personnes totalement incompétentes dans le domaine archéologique, comme le médiatique et peu rigoureux Franck Ferrand".

"Une supercherie"

C'est pourquoi ces chercheurs ont envoyé un nouvel argumentaire fin octobre. Il est destiné aux élus et aux entrepreneurs du Jura sollicités pour financer l’activité de recherche des associations s’activant sur le site de Chaux-des-Crotenay. "Il est adressé aussi à diverses institutions culturelles confrontées aux discours et aux initiatives publiques de ces associations et aux journaux régionaux qui en rendent compte, quelquefois complaisamment." La bataille d'Alésia n'est donc pas encore totalement terminée…

Le courrier envoyé le 20 octobre 2016 

publié par macommune
Soyez le premier à commenter...

Laisser un commentaire

Culture

Un Vésulien remporte le premier prix du public à l’exposition de peintures au Grand Kursaal de Besançon

Pharmacien depuis quatre ans et passionné d’arts, Quentin Caney se fait progressivement sa place dans le monde de la peinture. En 2023, il a remporté le premier prix de l’exposition de peintures et sculptures organisée par le Lions club au Grand Kursaal à Besançon. Un succès qu’il a renouvelé au mois d’octobre 2024.

Frac de Besançon : ”Étonner la catastrophe” ou la persévérance dans les oeuvres de cinq jeunes artistes

Du 17 novembre 2024 au 30 mars 2025, le Fonds régional d’art contemporain de Franche-Comté à Besançon propose une nouvelle exposition intitulée Etonner la catastrophe, un titre emprunté aux Misérables de Victor Hugo. Pour aborder ce thème, la directrice du Frac Sylvie Zavatta, a sélectionné cinq artistes issus de l’Institut supérieur des beaux-arts de Besançon… Visite.

Étonner la catastrophe, la nouvelle exposition du Frac à découvrir jusqu’au 30 mars 2025 !

Quoi de neuf ? • L’exposition Étonner la catastrophe, dont le titre est emprunté aux Misérables, rassemble cinq jeunes artistes : June Balthazard, Mégane Brauer, Mathilde Chavanne, Hippolyte Cupillard et Jordan Paillet qui tous ont fait leurs études à l’Institut supérieur des beaux-arts de Besançon (ISBA). Chacune et chacun, à sa façon embrasse de grands thèmes qui traversent l’œuvre de Victor Hugo. Ils évoquent ainsi, à travers leurs productions, l'enfance ou la jeunesse en proie à des questions actuelles d'ordre environnemental, sociétal et politique. Pour chacun des artistes qui composent cette exposition, il est proposé un dialogue avec une œuvre d’un autre artiste figurant dans la collection du Frac.

Une écrivaine bisontine publie son 4e ouvrage

Écrivaine bisontine originaire des Fins, Aurore Mamet vient de publier "Caracole" son 4e livre aux éditions L'Atelier des Noyers. Après un thriller, un récit d’aventure et un reportage photographique, l’écrivaine s’attelle cette fois à la poésie avec ce recueil de poèmes paru en septembre 2024.

Offre d'emploi

Devenez membre de macommune.info

Publiez gratuitement vos actualités et événements

Offre d'emploi

Sondage

 12.51
partiellement nuageux
le 25/11 à 00h00
Vent
4.73 m/s
Pression
1017 hPa
Humidité
73 %