Les premières vagues d'investiture "En Marche" pour les municipales seront dévoilées à partir du 16 juin pour les grandes villes (Toulouse, Paris, Rennes, Lyon, Bordeaux...) et vraisemblablement jusque début juillet. Cette commission nationale d'investiture est co présidée par Marie Guévenoux, députée de la 9ème circonscription de l’Essonne et le sénateur Alain Richard (ex PS), tous deux membres du Bureau exécutif de LaREM.
14 autres membres font partie de la CNI En Marche. Parmi eux, on retrouve Alain Chrétien. Maire de Vesoul depuis 2012 et président de Association des Maires de France de Haute-Saône depuis 2014. Ancien membre des Républicain, il a notamment pris part en novembre 2017 à la création d'Agir, la droite constructive. C'est d'ailleurs à ce titre qu'il intègre cette commission amenée à "poursuivre et élargir le rassemblement des partenaires politiques initié lors des élections européennes avec la liste Renaissance qui réunissait, aux côtés de LaREM, le MoDem, Agir et le Mouvement radical".
La CNI proposera au Bureau exécutif de LaREM, des investitures des têtes de liste LaREM ou des soutiens de têtes de liste partenaires, dans chaque commune. Pour les villes de moins de 9.000 habitants, elle sera appuyée au niveau de chaque département avec des commissions départementales d’investitures (CDI) qui formuleront des recommandations.
Six critères
"Nous donnerons toujours la priorité au projet, fidèles à nos valeurs et à nos pratiques, et au renouvellement des visages" indique Stanislas Guerini, Délégué général de La République En Marche. "C’est une nouvelle étape dans l’implantation territoriale de notre Mouvement, pour porter dans le quotidien des Français notre projet de transformation du pays."
- Les candidats et candidates à l’investiture devront réaliser et présenter une note de projet détaillant leur vision et leur équipe ainsi qu’une note de stratégie politique à la CNI. Les projets seront étudiés autour de six critères :
- probité et éthique, cohérence avec les valeurs et les positions du mouvement ;
- ambition du projet pour la commune et sa faisabilité
- capacité de rassemblement ;
- connaissance du territoire communal et sa prise en compte du fait intercommunal ;
- implantation locale ;
- capacité à faire le meilleur résultat
Quel candidat "En Marche" pour les municipales à Besançon ?
Eric Alauzet est dans les startings-blocks depuis l'annonce de sa candidature le 6 décembre 2018. Le député du Doubs n'imagine pas ne pas avoir l'investiture du mouvement. Il a notamment reçu le soutien de 9 des 13 conseillers du groupe En Marche au conseil municipal.
Mais un autre projet sera déposé mi-juin auprès de la CNI, celui du collectif "Besançon Métropole 2020" porté par Alexandra Cordier, conseillère au cabinet du maire marcheur de la première heure, Jean-Louis Fousseret qui la soutient. Elle est également aujourd'hui la référente départementale d'en Marche dans le Doubs.
Qui du projet d'Éric Alauzet ou celui de Besançon Métropole 2020 aura les faveurs de la commission nationale d'investiture ? La réponse devrait tomber fin juin début juillet.