« école ouverte »
Les élèves sont studieux au collège Stendhal à Besançon. Ils discutent et s'entraident. Il est même possible d'entendre "I have finished miss" dans le cours d'anglais de Clarisse Allée. Deux par deux, les enfants essayent de reconstituer les phrases qui ont été découpées. Cela est "amusant" pour les élèves de 6ème passant en 5ème "on s'amuse en travaillant, on est content de se retrouver avant avec les copains".
Tous ne sont pas dans le même cas, des élèves de CM2 découvrent pour la première fois le collège "c'est grand mais on connait déjà un peu les classes et les professeurs", lance Ylan.
"Cela leur fait décourvir le collège avnt l'heure ainsi que l'équipe enseignante. La rentrée n'est alors plus un problème", souligne Catherine Baverez.
Des ateliers ludiques
Des petites maisons en bois sont entreposées ici et là sur des tables. Les élèves piochent des mots à l'intérieur de chacune d'elles pour constituer des phrases. "C'est plus facile qu'en classe parce que on prend des mots et on les assemble, on comprend mieux", explique Ylan 11 ans. Pour Séverine Cuinet, la professeure de français, cette atelier de français est un moyen "ludique pour réactiver les notions".
Un seul point noir au tableau
"Cela pourrait permet à des enfants d'être proches de l'école, d'être convaincus d'y venir et d'y profiter, mais ceux qui en auraient vraiment besoin ne sont pas forcement présents", explique Jean-François Chanet, le recteur de l'académie de Besançon.
Un dispositif sur le volontariat
"C'est un dispositif qui a quelque année d'ancienneté. Nous avons misé sur le volontariat des enseignants et des enfants mais qui peut aussi mobiliser des associations en partenariat. Cela vise à permettre d'avoir les meilleures conditions possibles de rentrée et de transition pour les enfants de milieux défavorisés", précise le recteur.
D'autres actions à venir dans les collèges
Les "devoirs-faits" vont être mis en place après les vacances de la Toussaint pour "faire faire les devoirs dans l'établissement". Un soutien pourra être fait par un personnel "type assistant d'éducation" ou "volontaire" précise le recteur.
Un permanent d'association appelé 'l'AFEVE" dont le but est "de former des étudiants volontaires pour soutenir individuellement un ou une élève dans des établissements dans des établissements de différents quartiers de la ville". Deux établissements seront concernés : celui de Stendhal et le collège Diderot de Planoise.
Autre dispositif, les "cordées de la réussite". Elles consistent à relier un établissement secondaire et un établissement universitaire avec des étudiants qui accompagnent "de façon collective" des élèves de collège ou de lycée.