La première agression s'est déroulée le samedi 4 avril 2020 dans un tramway. Une personne alcoolisée a "gratuitement arraché" la porte de la cabine du conducteur, dénonce le syndicat.
La deuxième agression s'est produite ce lundi 6 avril 2020 vers 21h55 sur la ligne 5 de bus. Ce dernier est tombé "dans un guet-apens, avec des poubelles en feu sur les deux voies de circulation", explique la CGT qui décrit la scène : "Il a subi un caillassage en règle, à hauteur de l’arrêt Foyer. Des vitres cassées et de nombreux dégâts sont à déplorer, mais, heureusement, le conducteur est indemne et il n'y avait aucun usager à l'intérieur du véhicule. L’ensemble des conducteurs est effaré du décalage qu’il vit en cette période de confinement".
Un décalage entre confinement et violences constatées par la CGT
"Pendant qu’une certaine partie de la population respecte les règles à la lettre pour éviter la propagation du virus, une autre partie s’en moque complètement et utilise les transports en commun comme elle le fait toute l’année, sans aucune raison de première nécessité", s'insurge le syndicat qui poursuit : "Le risque de propagation, aux conducteurs, aux personnes qui ont absolument besoin de se déplacer, aux personnels soignants, est décuplé par ces irresponsables".
Ces agressions affectent le moral des conducteurs, selon le syndicat qui dénonce également le "peu de protection" accordé aux agents 'pas de masques, pas de gants...".