Peu après minuit, les policiers ont répondu à l’appel d’une victime qui disait s’être fait voler une sacoche contenant son téléphone portable dans le parc Micaud à Besançon.
Sur place, la femme de 51 ans expliquait aux policiers avoir discuté une quinzaine de minutes avec les trois individus avant de finalement se faire asperger de gaz lacrymogène.
Munis du signalement des trois auteurs, les agents ont démarré leurs recherches dans le centre-ville de Besançon. Les trois jeunes hommes ont finalement été retrouvés dans la rue d’Arènes et l’un d’eux était effectivement muni d’une bombe lacrymogène.
Deux versions différentes
Conduits au poste, les trois mis en cause âgés de 16 à 18 ans ont donné une version identique aux policiers à qui ils ont expliqué avoir été confrontés à la victime qui s’est exhibée devant eux. Considérant dès lors qu’il s’agissait d’une agression, l’un d’eux a fait usage de sa bombe lacrymogène et a fait tomber la femme au sol avant de prendre la fuite.
De son côté, la femme s’est déplacée au commissariat pour déposer plante et a mentionné aux policiers avoir été accostée par ces trois individus qui lui auraient fait des avances en lui proposant une possible relation.
À l’heure actuelle, la garde à vue des trois jeunes est toujours en cours. Le téléphone portable de la victime n’a lui, pas été retrouvé.