L'individu "n'était pas armé, il a agi avec ses mains", a déclaré à l'AFP Ludovic Ballester, adjoint au maire de Vesoul en charge de la sécurité.
Les agressions ont eu lieu dans le quartier des Pierres vives, a indiqué dans un communiqué le procureur de la République de Vesoul, Arnaud Grécourt.
La septuagénaire agressée devant sa petite fille
L'agresseur s'en est d'abord pris à la conductrice d'un minibus, une femme d'une cinquantaine d'années qui conduisait des enfants vers un institut médico-éducatif (IME). Il "a ouvert la portière, a contraint la conductrice - âgée de 50 ans - à en descendre et l'a rouée de coups, à mains nues", a précisé M. Grécourt. Elle a été prise en charge dans un état "grave", selon des sources concordantes.
L'homme a ensuite agressé une femme de 71 ans "qui venait d'entrer dans un domicile. Il lui a asséné également de nombreux coups, avant que la petite fille de cette dame, présente au moment de l'agression, n'alerte les services de police", selon M. Grécourt.
Un pronostic vital engagé
"Les deux victimes, grièvement blessées, ont été hospitalisées, l'une d'elles présentant, au vu des premières constatations médicales, un pronostic vital engagé", a poursuivi M. Grécourt. Selon une source proche de la mairie, il s'agit de la septuagénaire.
L'homme a agressé les deux femmes "sans raison apparente", a aussi noté cette source.
L'individu a ensuite été interpellé par la police, a précisé M. Ballester. Il a été présenté immédiatement à un psychiatre et sa garde à vue "a dû être levée et il a été décidé de son hospitalisation en établissement psychiatrique", a précisé le procureur. Il s'agit d'un homme "de 34 ans, ayant déjà été condamné notamment pour des faits de violence, présentant des troubles de la personnalité et ayant déjà reçu des soins psychiatriques par le passé", a-t-il ajouté.
Une enquête ouverte pour "meurtre"
Selon les témoignages de plusieurs voisins recueillis par un correspondant de l'AFP, l'agresseur portait une sorte de djellaba et avait un turban sur la tête. Il portait des gants en latex qu'il a jetés ensuite dans une poubelle. Il n'a rien dit au moment de ses agressions.
Une enquête a été ouverte pour "meurtre", a indiqué M. Grécourt.
(AFP)