Suite de l’exposition "Where is my mind ?" presentée en 2019 au Marulaz (actuelle Maison pour l’image et la photographie), "The After Hours" se veut un clin d’œil à l’épisode du même nom de la mythique série "The Twilight Zone" / "La Quatrième Dimension". Sorti en 1960, puis repris en 1986, il raconte l’histoire de Marsha, une jeune femme un peu perdue qui réalise qu’elle n’a aucune existence réelle et qu’elle n’est en fait qu’un simple mannequin de bois au visage peint… qui avait eu droit à son mois de "congé" annuel dans une vraie vie d’humaine "normale", avant de revenir à sa triste condition pour passer le tour à ses collègues.
On questionne ici le sens de ce qu’on appelle la normalité, la perte d’identité, le fait de faire semblant ou de jouer un rôle en société… mais aussi cette capacité des mannequins à mettre certaines personnes mal à l’aise, de peur qu’ils prennent vie ? De mon côté, je me suis toujours demandée ce qui pouvait bien se passer derrière leurs yeux fixes et vides, mais qui semblent pourtant parfois si mélancoliques…
À quoi pensent-elles, derrière leurs vitrines ?