"Un récit à deux voix, celle de Danièle Laufer qui a grandi dans un Casablanca saturé de soleil mais en manque d'amour maternel", commente l'éditrice de l'ouvrage, Claire Alet. À l'âge de 35 ans, Danièle Laufer réussit à convaincre sa mère d'écrire sur la déportation et son enfermement au camp de Bergen Belsen, pendant la seconde guerre mondiale. L'objectif : transmettre aux générations suivantes et "éclairer la personnalité d'une femme traumatisée par l'horreur de la guerre, devenue mère sans doute prématurément", ajoute-t-elle.
"Un des textes les plus émouvants que j'ai édité"
Le texte vient alors soulever plusieurs questions : "Peut-on aimer quand on a survécu à l'horreur des camps de concentration ? Comment trouver sa place quand on vient après ?" Texte "universel", cet ouvrage vient alors interroger la transmission et la mémoire traumatique. "Ce livre est un des textes les plus émouvants que j'ai édité pour la collection Bayard Récits", conclut l'éditrice.
Vendredi 15 septembre à la MSHE
Présente au festival Livres dans la boucle, Danièle Laufer animera l'atelier "famille ces silences assourdissants", vendredi 15 septembre à 17h30, au sein de l'amphithéâtre de la MSHE. Aux côtés de Lionel Duroy (mes pas dans leur ombre) et de Naïri Nahapétian (quitter Téhéran), les trois romanciers partiront sur les traces de la "grande histoire" du XXe siècle. Cette époque fut secoué par les drames, les guerre et une géopolitique "tourmentée".
Infos pratiques :
- Vendredi 15 septembre
- Famille ces silences assourdissants
- 17h30
- Maison des sciences de l'homme et de l'environnement
- 1 Rue Charles Nodier - 25000 Besançon