Sorti en 1927, le film The Jazz Singer s’impose comme une borne historique dans le domaine du 7e art. Comme le suggère son titre, il marque également un lien évident entre musique et cinéma, lequel se renforcera durablement au fil du temps. Dès les années 30, le principe du singin’ cowboy devient courant dans le monde du western et révèle quelques légende du genre à l’instar du King of The cowboy Roy Rogers. Dans un même temps, Fred Astaire et d’autres indiquent une voie dont Michael Jackson saura se souvenir.
De Blackboard Jungle à Easy Rider, de Rock Around The Clock à Blow Up, le vaste monde du rock s’associera lui-aussi à celui du cinéma. Loin d’être anecdotique, un art protéiforme qui mêle les deux disciplines touchera peu à peu tous les styles de musiques populaires. Le jazz (Ascenseur Pour L’Echafaud, The Man With The Golden Arm…), le reggae (The Harder They Come, Countryman…), la soul (Shaft, Superfly…), l’electro (Virgin Suicides, Three Ages…), le hip hop (Boyz-N-The Hood, La Haine) ou le pop (Trainspotting, Desperately Seeking Susan, Pulp Fiction…) sont là pour en témoigner.
En ajoutant l’émergence du vidéo clip, quelques réalisateurs tels que Jim Jarmusch ou Martin Scorsese, les monstres sacrés que sont Ennio Morricone, John Barry, François De Roubaix ou Bernard Hermann, aucun doute sur le fait que l’association musique et cinéma regorge d’une multitude d’histoires et de trajectoires passionnantes.
En trois rendez-vous, ce cycle propose d’en (re)découvrir certaines parmi les plus marquantes.