Au programme : la Symphonie « L’Horloge » de Joseph Haydn et deux pièces de John Adams : Tromba Lontana une « fanfare orchestrales » et Absolute Jest un concerto pour quatuor à cordes.
Tic-tac, rythmes perpétuels, lien entre passé et présent… avec ces trois œuvres qui nous font entendre le son des horloges, l’Orchestre rend hommage au Doubs, berceau du savoir-faire horloger français.
Des tic-tac se font en effet entendre tout au long du second mouvement de la Symphonie n°101 de Haydn, ce qui lui a valu son surnom de « L’Horloge », ou plus discrètement au piano, à la harpe ou aux percussions dans Tromba Lontana de John Adams. Dans Absolute Jest, ce dernier nous laisse non seulement entendre en boucle un tic-tac nerveux emprunté à la Symphonie n°9 de Beethoven, mais aussi d’autres éléments issus des quatuors à cordes du compositeur allemand. Passé et présent s’entremêlent, tandis que les notes répétitives et les motifs joués en boucle nous rappellent le cycle perpétuel des aiguilles et des engrenages…