Cette cérémonie de dissolution de la force PAMIR marque le désengagement programmé de la France en Afghanistan et la reconnaissance de l'Armée envers les soldats partis sur place. "Cette mission de désengagement s'est bien déroulée et le calendrier fixé a été respecté " explique le général Francisco Soriano qui a commandé cette force. "Nos missions étaient d'organiser et conduire le désengagement de nos matériels d'Afghanistan. Malgré un contexte sécuritaire tendu, 80 % des matériels ont été désengagés dans les délais. Fort heureusement et avec un grand soulagement , ce fut sans perte. Notre objectif était aussi de réorganiser la force encore disposée sur de nombreuses emprises et de la ramener autour de Kaboul tout en poursuivant notre engagement auprès de l'OTAN..."
500 militaires français pour soutenir l'Otan
Aujourd'hui, la France compte encore 1.100 militaires sur place. Ils ne seront que 500 à partir de cet été pour soutenir les missions de l'OTAN. "Cela concerne la formation de l'armée afghane (épidote), le fonctionnement de l'hôpital médico-chirurgical de Kaia et le commandement de l'aéroport de Kaboul".
L’état-major PAMIR, basé sur le camp de Warehouse à Kaboul disposait du bataillon logistique Koufra (6e régiment du matériel de Besançon), du détachement de protection Aquitaine (35e régiment d’infanterie de Belfort, 19e régiment du génie de Besançon, 1er régiment d’artillerie de Bourogne et 132e bataillon cynophile de l’armée de Terre de Suippes) et du détachement d’hélicoptères Mousquetaire (3e régiment d’hélicoptères de combat d’Étain).